Plan de route

Au fur et à mesure que les préparatifs et prise de contact avancent, il est important de recadrer les objectifs du projet.

Tout d’abord, une des remarques les plus importantes de la part de mes proches : est ce que tu n’as pas peur de t’empoisonner ?

En faite, je compte surtout apprendre à repérer des plantes, me documenter sur leurs usages, leurs histoires. Enfin, idéalement, tout en sachant que je transporterai ma nourriture avec moi, je compte bien évidemment en consommer quelques une, mais seulement si je suis vraiment sûre de l’identification, et dans des situations où la récolte est possible dans un milieu sain, sans polluants ni parasites.

Mais est ce que c’est bien légal ?

Et bien là, cela est extrêmement variable d’une zone à une autre ! Comme mentionné ci dessus, je compte cuisiner des plantes récoltées en chemin uniquement dans des situations où je suis sûre à 1000 % de l’identification comme de l’absence de dommage sur l’écosystème.  Cela exclut d’emblée les  zones protégées où la cueillette est interdite, les propriétés privées sans consentement du propriétaire, ou encore les zones sacrés dans la culture Maori que traverse le trek.

Il existe également une forme de charte du cueilleur s’appliquant dans les zones où la législation permet la récolte. Cela comprends un ensemble de principe de bon sens permettant de ne pas détruire une population végétale, tel le fait d’éviter de prélever des plantes rares, ou sous-représentées dans un milieu donné.

Et en gros, tu t’y connais déjà ?

Pour avoir déjà eu l’occasion de consommer des plantes sauvages en randonnée, en France et à la Réunion, j’ai déjà une petite connaissance de ce que cela implique en terme d’organisation. Mais le contexte néo-zélandais est très différent, et il va me falloir une solide formation en botanique une fois sur place.

Il existe bien entendu de nombreux guides d’identification botaniques, tel que l’excellent livre d’Andrew Crowe : A Field Guide to the Native Edible Plants of New Zealand, mais rencontrer des spécialistes sur le terrain est toujours beaucoup plus efficace que de se retrouver seul devant une plante avec un livre dans son sac à dos !

Pour cela, je suis déjà en contact avec un ensemble d’associations et de contacts tel quel Te Wananga o Aotearoa , ou encore des groupes sur les réseaux sociaux tel que Wild Capture – wild foods and foraging – NZ, afin de rencontrer des personnes pouvant m’aider à me former.

Je souhaite avant tout ne pas entraîner de dommage sur le milieu en récoltant n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment. Mon ambition et d’apprendre sur place en fonction des évènements, et non de courir après un objectif immuable quitte à en perdre tout bon sens.
Ainsi, les aléas, et les adaptations à ces derniers modèleront la suite de l’aventure !

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