A propos

Eat The Road Project

Le nom « Eat The Road » fait référence à cette l’obsession pour les plantes comestibles sauvages en randonnée m’ayant frappé il y a déjà de nombreuses années.

Très franchement, a ce moment mes motivations n’étaient pas spécialement vertueuses. Il y avait là dedans une bonne part de quête de sens à mon existence, trait assez caractéristique de celui qui rechigne à se plier aux règles du marché du travail, un fond de défi égotique sans doute un peu porté par l’envie d’épater la galerie, et une grosse part de romantisme adolescent jusqu’au-boutiste teinté d’appel du grand large.

J’aime à croire qu’un désir ardent de partage m’animait dès le début. Que j’avais déjà l’intuition qu’il y avait quelque chose d’harmonieux à tirer des déambulations d’un botaniste très amateur apprenti brouteur d’herbe fraîches. Peut être bien… Mais, très honnêtement, dans mon souvenir, j’avais surtout envie de me construire un sentiment de sécurité en me prouvant qu’une alternative existait à l’usage de l’argent, et donc à la nécessité d’en gagner !

Puis, l’eau coulant sous les ponts et l’apprentissage par l’expérience aidant, j’ai appris à me modérer un peu.

De nombreuses années plus tard, après avoir bien joué sur les routes de France et de Navarre, mis de l’eau dans mon vin, vécu d’autres aventures intérieures, fait de multiples volte-face géographiques et professionnelles pour finalement m’installer sur les pentes de ce beau Piton planté au milieu de l’Océan Indien, l’appel a résonné à nouveau.

J’ai créé ce site lorsque m’est venu le sentiment que je me devais d’essayer de partager ce que j’avais l’occasion de découvrir au fil de mes marches, que ce soit d’ordre botanique ou tout autre. C’est à ce moment là que je me suis lancé dans la préparation d’une marche de 3000 km en Nouvelle-Zélande en 2017 : le Te Araroa Trail.

Travaillant en tant qu’accompagnateur en moyenne montagne à la Réunion, j’ai l’occasion de passer beaucoup de temps dans la nature et cela m’apporte énormément personnellement. Ainsi, au delà de cette grande aventure océanienne en devenir, j’espère que bien d’autres occasions viendront, de l’Inde à l’Océan Indien, d’élargir mon terrain de jeux et de vous en faire part ici !

Plus de détails concernant le Te Araroa par ici