Un détour par le Liban

D’aussi loin que je me souvienne, le Liban m’a toujours attiré. Peut être que cela à quelque chose à voir avec son drapeau marqué d’un grand cèdre. Quiconque à déjà eu la chance de se balader au pied d’un de ces grands arbres sait à quel point ils sont impressionnants.

Ou peut être que cela a un rapport avec sa gastronomie, Graal de la protéine végétale pour celui qui essaye de limiter sa consommation en viande.

Cela pour revenir au principal : le Liban est un pays qu’on a du mal à quitter , pour preuve ces quelques photos…

 

Le parallèle entre la Réunion et Beirut est assez troublant, des bibassiers aux badamiers, on retrouve vite ses marques. Les figuiers débordent des jardins, les orangers croulent sous leur propre poids dans les terrains vagues, et le tout donne une joyeuse impression d’opulence.

Ouaip, je m’allongerais bien sur un divan à me faire nourrir de raisin, entre marbre et oliviers, quelque part dans les environs du château de Jbeil, au dessus d’une antique nécropole royale, en regardant le soleil se coucher sur la mer en balançant ses derniers rayons sur un des lieux les plus propices à la dolce vita qu’il m’ait été donné de voir.

Bon, soyons honnêtes, niveau randonnée, c’était très très calme. L’essentiel de ce voyage était centré sur la découverte culinaire, voguant d’hummus en fattouch, entre quelques verres d’arrack.

Mais les cèdres étaient pourtant bien au rendez vous, même si pour cela il ne faut pas hésiter à rouler plus de deux heures dans la montagne en direction d’un lointain cirque glaciaire sous les pentes du Mont Liban. L’exploitation intensive depuis des millénaires pour approvisionner toute la Méditerranée en bois n’ai laissé qu’un petit bosquet de cèdres aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais quel bosquet !

 

See you Beirut. Il y a quelque chose d’encore magique entre ces murs, peut être le souvenir encore prégnant des ports phéniciens gorgés de produits de luxe de l’ancien monde, ou juste un art de vivre méditerranéen perdurant encore et que l’on aimerait savoir à l’abri du tonnerre grondant dans la région…

Quelques photos d’une ville en mutation.

Retour d’expérience Réunion – Piton de la Fournaise

Avant de quitter la Réunion pour quelques mois j’en ai profité pour dire aurevoir au volcan tout en faisant un petit test de matériel.

Itinéraire simple, 4 jours sur les pentes du volcan, en remontant par la Ravine des Remparts, pour redescendre par la fin du GRR2, fameux sentier de Grande Randonnée traversant l’ile de part en part.

Petit retour topo avec des cartes à l’appui :

Je ne traiterai pas ici plus en détail de la flore, l’idée était surtout de faire du test matériel, qui a été plus que concluant !

Le détail des plantes rencontrés en chemin est accessible sur ma page Instagram !

Quelques points importants cependant :

  • un duvet en plume mouillée c’est une autre paire de manche que du synthétique à sécher
  • trouver de l’eau sur un volcan peut être très problématique, mon filtre à eau n’était vraiment pas de trop !
  • les ananas sauvages c’est le top 🙂
  • les goyaviers rouges commencent à être mûrs dès avril du côté du Gite du Baril
  • être bien dans ses baskets est une expression qui prends un tout autre sens en randonnée
  • bois d’Arnette, bois de reinette des Bas, bois de reinette des Hauts, entre polymorphisme et multiple nom pour une même plante, on s’amuse bien à la Réunion. Un indice : ça sent la pomme, enfin celui des Bas, celui des Hauts un peu moins… enfin ça reste encore variable
  • rencontrer un Tamarin des Hauts multi-séculaire dans une forêt quasi primaire de fond de ravine d’un des volcans les plus actifs du monde = moment qui compense tous les malheurs du monde !

Quelques images à 360° sont publiées sur streetview à mon nom pour ceux ayant envie de voir de quoi cela retourne !

Et au passage un petit aperçu des plantes rencontrées en chemin !

PS : En bas à droite, vous pouvez observer un magnifique spécimen de fruit du Pandanus des Hauts…

Et c’est parti !

Et c’est parti, premier article de eat-the-road.com !

D’ici le départ pour le Te Araroa, prévu aux alentours de décembre 2017, les articles tiendront compte des préparatifs, rencontres clefs, documentation et prise de pouls !

Depuis l’inventaire du matériel réalisé un peu partout entre la France et la Réunion, le test des moyens de cartographie itinérante in situ sur les pentes du Piton de la Fournaise, aux test en Nouvelle-Zélande à partir de juin prochain, des nouvelles fraîches seront disponibles pour voir rapidement ce qui marche bien, et ce qui marche moins bien avant d’être sur la piste en bonne et due forme !

Enjoy et à très bientôt !

Vincent