D’Arthur Pass à Te Anau, neiges éternelles et lacs de montagne, les Alpes du Sud tant attendues :-)

Étrange sentiment d avoir élu domicile dans une carte postale durant ces dernières semaines.

Les Alpes du Sud de la Nouvelle-Zélande valent bien leur réputation. C est beau, très beau. Un goût de haut plateau tibétain, d’Altiplano andin ou de Patagonie, avec un réseau de route en parfait état et des cabanes dissimulées un peu partout au détour des vallées.

Un paradis pour randonner. Ou peut être un paradis tout court.

On se surprend à avoir un drôle de sourire figé sur le visage sans trop savoir pourquoi au court de la journée, tellement ce goût « d’aventure » est palpable devant le gigantisme de ces paysages.

C est beau, très beau. Le revers de la médaille est bien sûr plus de tourisme que je n’en ai vu durant les 4 derniers mois réunis, et il semblerait que le moindre caillou recouvert de vers luisant pourrait devenir une attraction rentable. Mais la dimension des espaces est telle que la magie opère, reste bien là, que le sentiment moucheronnesque de n’être qu’au final qu une puce de puce de plus à observer les masses titanesque des monts crénelant l’horizon perdure.

Pour la faire bref, on se sent bien par ici. Les éléments imposent leur cadence et la vie semble si simple.

Pour parler de plante, l automne apporte son lot de mise en sommeil. Les paysages très ouvert pour le pâturage aussi. Quelques snow totara subsistent, des églantiers apparaissent dans les pâturages, et des petites plantes comestibles déjà familières continuent de résister au vent du Sud.

La fin du sentier pointe le bout de son nez, les journées se font plus courtes, et je ressens une immense gratitude d avoir cette chance de pouvoir vivre ce pour quoi mon corps et mon esprit sont préparés par des milliers d années de sélection naturelle. La vie est simple en marchant.

Un extrait video par ici de ce que les éléments m’ont jeté au visage ces derniers jours sous forme de bourrasque, inspiration culinaire et autres réflexions du soleil sur des glaciers grands comme des montagnes :

Et sinon, la carte des dernières rencontres végétales !

https://drive.google.com/file/d/1wOkbF5oLNFFm2cqweoOckODviKFLx-8V/view?usp=drivesdk

Retour imminent dans la forêt !

Des Nelson Lakes à Arthur Pass, un goût d automne et l entrée dans les Alpes du Sud !

Après une traversée des Richmond Range ayant été précipité par l arrivée imminente d une grosse dépression tropicale, et une petite pause le temps de dire aurevoir aux températures clémentes de la Golden Bay, il était grand temps de reprendre la route du sud et de plonger dans l automne !

La montée progressive vers le Blue Lake dans la région des Nelson Lakes, traversant d immenses vallées glaciaires, était vraiment époustouflante ! Des journée à remonter une rivière devenant torrent avant d arriver à un lac d’une pureté incomparable.

Le vent devient de plus en plus frais au passage des cols, et bien que la route garde toujours de belles surprises, comme les sources chaudes cachées sur le sentier de l’Harper Pass, l’ancienne route d accès privilégiée des Maoris allant à la recherche de Pounamu (des pierres de jade revêtant un caractère sacré particulier), je suis bien content de prendre un peu de temps pour me réchauffer auprès d un bon feu à la fin de la journée.

Latitude et saison le voulant, les ressources en plantes sauvages comestibles varient considérablement. Entre apparitions massives d amanites tue-mouche, et autres snow totara pointant le bout de leurs baies lorsque l’on prend de l altitude, on sent que l entrée dans le cœur des Alpes du Sud est imminente.

Une vidéos illustrant les aventures des derniers kilomètres par ici :

Et bien sur, la carte des plantes des trouvées en chemin au lien suivant !

https://drive.google.com/file/d/1Rf9MX-e58z6ipfZISQFRhmmhIhM8gFGy/view?usp=drivesdk

Enjoy !

Richmond Range, faire du pain lvl 2 et autres mines abandonnées

Hormis le fait que la traversée du détroit entre l île du Nord et du Sud fut des plus sans anicroches, le début du Te Araroa côté sud fut marqué par de bon sursauts météorologiques sur fond d’expériences culinaires meublant les temps morts à regarder tomber la pluie.

En deux semaines déjà deux tempêtes, des skills de mitonnage de petits gâteaux en veux tu en voila et pleins de rivières en crus.

Autant d occasion de perfectionner une routine à base de petits cakes express au feu de bois et d aller prendre la pluie avec le sourire 😀

La biodiversité comestibles est nettement plus discrète sur l île du Sud, ainsi, les réserves de fruits confits et farines étaient les bienvenue.

Un peu plus de détails par ici en vidéo !

Et la carte des plantes rencontrées en chemin:

https://drive.google.com/file/d/1V73NEmeW2pty6jRhdeQGpKbski3NC81R/view?usp=drivesdk

Have fun !